Nieves Rebolledo Vila aka Bebe est une chanteuse/compositeur espagnole, originaire de Valence. Bebe c’est d’abord des textes bien ficelés, très féminins, chargés de poésie, militants (violence conjugale, écologie…) ou personnels et parfois très sexuels. Le tout habillé par une musique folk impeccable.

Après cinq années de silence musical (pendant lesquelles elle a dérobé de nombreuses récompenses cinématographiques), Bebe revient  avec un album moins festif mais d’une grande maturité, Y., qui donne envie d’égarer sa vie dans un coin d’Extremadura.

C’est frais, naturel, un vrai rayon de soleil par les temps qui courent.

Ils sont punks, et aiment le rock à la mode celtique. Flogging Molly est un groupe américain originaire de L.A. comme on en fait peu, qui n'a de cesse de revisiter la musique irlandaise, à grand coup de guitares énergiques, et d'instruments traditionnels irlandais. Originaires de Los Angeles, le groupe possède une véritable étiquette de "groupe pro-irlandais" et jouit d'une réputation qui a franchit les frontières des Etats-Unis pour connaître un véritable succès en Europe, et surtout en Irlande !

Le mot Molly a été choisi en référence au pub où tous les membres du groupe se sont rencontrés au détour de beuveries quotidiennes, le Molly Malone’s. Et le terme Flogging (flageller en francais) a été rajouté parce qu’il correspondait à ce que le leader emblématique du groupe, Dave King, irlandais pur souche (son teint roux est là pour le confirmer) qui est à la base de ce monstre à sept têtes, ressentait à propos de sa musique.

Rythmes effrénés, paroles sincères et touchantes avec des arrangements au violon soignés par Bridget Regan (la seule fille du groupe) absolument sublimes, la formule Flogging Mollyesque fait mouche. Très vite, Flogging Molly commence à fasciner le public, particulièrement étonné par leur énergie qui électrise totalement la scène. Le groupe semble aimer associer les guitares lourdes, aux instruments irlandais, le tout, rythmé par une batterie efficace. Les influences de Johnny Cash ou surtout des Pogues sont hautement perceptibles. Avec un succes de plus en plus important, les sept musiciens commencent à tourner à travers le monde, à se faire une réputation, et à devenir incontournables dans le coeur des originaires du vert pays.

Un mélange d’émotion, de sincérité, de passion, d’amour, de déchirements, de vies, de morts, de whisky, de bérets, de mandolines, de bières, de musique, de Guinness et tant d’autres choses, voilà ce qu’est ce groupe, et tout ça ne tient qu’en deux mots : Flogging Molly. Ca mérite bien une petite bière tout ça. Enjoy !

Altermondialiste, anticapitaliste, révolutionnaire : Keny Arkana annonce la couleur ! Pilier du rap féminin aux cotés de Diam's ou Princess Aniès, Keny Arkana s'impose comme une valeur sûre du Rap Marseillais.

Prise par ses divers engagements, notamment avec l'organisation l'Appel aux Sans Voix, elle va prendre pourtant le temps de réaliser un mini-album intitulé Désobéissance. Avec des textes à la tonalité antisystème, anticapitalisme et révolutionnaire qui enfoncent le clou en scandant la marche à suivre, cet album, compact et ramassé comme un poing serré, donne toute la mesure de l'engagement de celle qui ne se considère pas comme un rappeuse mais comme une contestataire qui fait du rap.

Cinquième Soleil n'est pas seulement un panorama d'un monde proche du chaos, passé au crible du regard acéré de Keny. C'est aussi un chant d'espoir céleste au timbre bouleversant. Ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien!

Te souviens-tu, vieux dégueulasse? Sur Ceci est mon corps, aucune ode religieuse, mais un curieux parallèle. Une toute petite fille, et comme une souffrance. Qui la fait gerber. Une enfance volée. Et la vengeance, espérée. Papa sera là...

Coups de sang très rock, notamment contre la pédophilie, Ceci est mon corps est une chanson de Lafille tirée de leur premier album tout attaché(e) datant de 2010. Originaire de Rennes, Lafille au-delà de sa figure de proue, Anne-Sophie, c'est un groupe constitué autour de son alter égo Elvis (Eric Simonet, ex-chanteur et guitariste du groupe Movement) et Nicolas Comment.

LaFille ne susurre pas de jolis vers qui riment sur fond de gentille guitare sèche harmonieuse. Non, elle crie, rue, râle, craque, croque les chansons à pleines dents et à gorge déployée. Avec des gros mots et des maux crus, elle parle d’amour et de cul, de plaisir et de douleur, façon je te hais, moi non plus.

A la fois sulfureux et festif, drôlatique et déchiré, généreux et masochiste, barré et touchant, le premier album de LaFille révèle un sacré tempérament, un talent à part, unique, énergique, libre comme l’air. LaFille, "tout attachée" ? Toute attachante aussi.

Grand Con est issu de Disque N°1, le premier album des Vedettes. Venues tout droit de Belgique, les Vedettes c'est huit filles d’âges et de gabarits différents (et pas du tout chanteuses au départ) qui dansent dans des costumes de majorettes. La bande a choisi ce nom en souvenir de leur compagnie de l'époque où elles faisaient des spectacles de rue habillées en majorettes, princesses, et autres clodettes...

Les Vedettes sont les protégées du chanteur Philip Katerine et proposent une bonne pop trash complètement décalée aux accents punk. Musicalement, elles sont aussi très bien accompagnées par les musiciens de La secte humaine, anciens Little Rabbits, qui nous lancent en pleine figure des mélodies accrocheuses aux accents de Phil Spector et des Beach boys.

Les chansons des Vedettes sont complétement délirantes et explicites: Grand con (et son refrain "j’aime baiser avec toi"…), Ta vie est pourrie, Gang Bang, Bouge ton pet… Les huit Belges joyeuses s’amusent comme des folles dans cet univers décalé, dans cette pop-disco-punk acidulée aux paroles qui oscillent entre le polisson, le trash et le rigolo. Elles se réjouissent de la mort de papa, racontent leur premier joint, un rêve érotique avec Joey Starr… Il y a un grand air de n’importe quoi, mais ceux qui apprécient l’univers surréaliste de Katerine s’y retrouveront.

Marlène est une chanson du groupe Noir Désir, tiré de leur album "Du ciment sous les plaines". A travers Marlène, le groupe bordelais rend hommage à Marlène Dietrich, actrice et chanteuse allemande qui fût non seulement une icône glamour des années 30, mais aussi un symbole anti-fasciste et l'incarnation d'une certaine liberté sexuelle.

Marie Magdalène Dietrich est née en 1901 à Berlin-Schöneberg. Autoritaire et indépendante, elle décide à l'âge de 11 ans de contracter ses deux prénoms -Marie Magdalène- en Marlène. Dès 1921, elle prend ses premiers cours de théâtre à Berlin et, un an plus tard, elle entre dans le petit monde du cinéma muet. C'est en 1930 qu'elle devient célèbre avec son personnage de femme fatale dans l'Ange bleu (qui sera le 1^er film parlant du cinéma allemand) de Jospeh Von Sternberg. Pour le même réalisateur, elle crée un personnage mythique de femme artificielle, fascinante et inaccessible (Morocco, Shangaï Express, L'Impératrice rouge, La Femme et le pantin...).

Opposé au régime nazi, ses relations avec le pouvoir allemand deviennent de plus en plus tendues. Marlène rompt peu a peu les liens qui l'attache à l'Allemagne, et elle devient citoyenne américaine en 1937. Anti-nazie fervente, elle chante pour les troupes américaines et britanniques stationnées au Royaume-Uni, puis les suit en France pendant la campagne de libération.

Par la suite, Marlène a du mal à se renouveler et sa carrière décline malgré quelques beaux films (Le grand alibi, l'ange des maudits,...). En 1953, elle délaisse le cinéma pour se consacrer à sa passion du chant et de la danse. Elle se produit dans les music-halls au quatre coins du monde, de Las Vegas à Berlin, en passant par Israël ou l'Urss, avec un égal et spectaculaire souci de perfection attestant de son sens inné de la représentation, héritage de ses riches et éprouvantes années passées aux cotés de Josef von Sternberg.Installée à Paris après 1945, Marlène Dietrich, devenue une véritable légende vivante, décède le 6 mai 1992.

Il faudra attendre 2002 pour que la ville de Berlin, dont elle s'était éloignée depuis si longtemps, lui "pardonne" cette trahison et la nomme "Citoyenne d'honneur" de la ville. 

Omaha Bitch est un groupe toulousain formé de Alban Penicaut, Matthieu Gibson, Benjamin Marchal, Faustin Claverie et Antoine Audagiori. A eux cinq, ils font un rock mélange de punk et de métal.

The Slow est une petite ballade métal slow-tempo très typée année 80 style Scorpions, Motley Crue ou Metallica et contenant tous les ingredients du genre: intro en arpèges à l’électrique, solos typiques du métalleux en cuir...

Le clip nous nous plonge au coeur de l'Opération Tahiti, une operation assez spéciale. Il est 11h du matin, un bateau, une plage, du sable, cinq pistolets à eau, des filles et beaucoup de bouteilles de monoï (en fait cette superproduction serait financée par la marque de cosmétique et produit par l'agence Chainsaw). Voila donc la recette de ce clip, le tout saupoudré d'un slow en guise de fond sonore. Le ton est, bien sur, décalé que ce soit au niveau des images avec ce débarquement à base de monoï ou de la musique avec des paroles parfois délirantes comme la succession de titres cultes de nos chansons francaises des 80's.

Noir Desir est une chanson de Vive La Fête figurant sur l'album Nuit Blanche, datant de 2004.

Duo trash et kitch de musique électro pop, le couple belge Vive la Fête, formé par l'ex-dEUS Danny Mommens et la sexy Els Pynoos, est avant tout un savant mariage d'une voix féminine naïve et nonchalante avec des paroles simples sur fond d'influences électro dansante 80's.

Collages agréables d'éléments de dancefloor, de pop kitch et de chansons simples, Vive la Fête  trouve sur scène sa véritable raison d'être...

Brian Setzer est d'abord connu en tant que leader des Stray Cats au début des années 80. Sa grosse Gretsch en bandoulière, une gueule d'ange surmontée d'une banane rétro et un air canaille lui assurent vite une renommée largement confortée par un jeu de guitare brillant et fougueux.

Brian Setzer est un américain né le 10 avril 1959 à Long Island, dans le comté de New York. Très tôt, le jeune homme est attiré par la musique et plus particulièrement par les instruments de la fanfare. A huit ans, il apprend l'euphonium, puis le tuba. Son objectif est clair : avoir son propre orchestre. Mais avant de monter son orchestre, Brian se met à la guitare et fait des reprises de Led Zeppelin dans les clubs New Yorkais. Un soir, il assiste à un concert de The Mel Lewis Orchestra. L'idée mûrit et le musicien décide de monter un orchestre où la clarinette et le saxophone seraient remplacés par des guitares électriques.

Au début des années 80, il forme le groupe The Stray Cats (Les chats égarés) avec qui il sort une série d'albums. Le groupe ne ressemble pas à l'orchestre dont il rêve, et en 1994, il quitte la formation. Il demande alors à Phil Ramone et Joe Strummer de l'aider à monter un orchestre. Au final, dix-sept musiciens sont réunis et le Brian Setzer Orchestra voit le jour. Ainsi donc, armé de sa guitare et bien entouré de cet orchestre, Brian va mélanger la musique jazzy et rockabilly pour nous en mettre plein la vue et plein les oreilles.

Avec un refrain accrocheur, sorte de ritournelle passée au vocoder, qui se transforme imperceptiblement de "Plug me in" en "Fuck me in", le single Plug Me In est explicitement mis en clip par des hardeuses qui se battent gentiment à coup de godes. Tourné avec des caméras de surveillance, histoire de souligner l'omniprésence de ces objets qui briment chaque jour un peu plus nos libertés individuelles (eh oui Add n to (x) vient du mouvement punk) le trio électro trouva intéressant d'utiliser ces caméras, qui captent généralement des trucs glauques comme des meurtres et des cambriolages, pour montrer deux filles qui se font du bien ont du fun. Et tant mieux si ça choque.